Le duo se dirigea vers la porte métallique impressionnante : 3 mètres en
hauteur et deux mètres de large. Elle était largement suffisante pour laisser
passer une procession ce qui solidifiait pour Cid, l'hypothèse d'un temple
plutôt que des catacombes. Les gigantesques statues encapuchonnées qu'il avait
vu tantôt, émergeant du magma, solidifiaient aussi cette hypothèse à son sens.
Néanmoins, il n'arrivait pas à expliquer la nécessité d'une telle porte blindée.
À moins qu'il y eût quelque chose d'important derrière, quelque chose d'une très
grande valeur comme l'artéfact. Mais l'optimisme étant l'ennemi de la raison à
ses yeux, Cid calma ses élans positivistes en se voulant encré dans le
réalisme.
Le géant frôla la porte de sa paume et poussa un "Oh ?" de surprise.
Malgré la température ambiante, le métal était froid, aussi froid qu'un
freezer.
- Le métal est froid, mais il n'y a aucune trace de gel. T'en penses quoi
? - demanda Cid à Dalanda qui toucha la porte à son tour par
curiosité.
- Sincèrement ? Je pense que je veux ramener ce métal avec moi. Ses
propriétés de transfert d'énergie sont juste au-delà de tout ce qu'on peut, de
tout ce que Je peux concevoir et ça me rend malade.
- Hmm, ok. On s'occupera de ramasser des souvenirs un peu plus tard si tu
veux bien - répondit Cid - La paroi à l'air solide, je ne pense pas que je
pourrai y ouvrir une brèche - conclus Cid après quelques secondes
d'inspection.
- Ce n'est pas toi qui as dit que ce serait facile de l'ouvrir ? - se
moqua Dalanda
- Et je le maintiens - répondit Cid en passant sur la gauche, là où le
métal touchait la roche. Ensuite, il transforma sa main et uniquement sa main en
celle de son apparence de tigre. Cette forme de métamorphose était moins
épuisante cependant elle était plus gênante. Deux formes de métabolismes
différents, deux types de muscles différents, deux types de chairs différentes
étaient attachés ensemble. C'était comme se faire greffer une main de singe, et
pourtant, son corps unique en son genre arrivait à lier les deux organismes
ensemble au prix d'une intense douleur, douleur que Cid avait appris à
maîtriser.
Son but n'était pas de s'attaquer à la porte elle-même, mais de creuser
dans la roche pour trouver le mécanisme d'ouverture.
- J'en ai pour quelques minutes - dit Cid en s'aidant de son index pour
creuser avec une délicatesse digne d'un archéologue. Il n'avait aucune envie de
toucher les fils par accident et se prendre un coup de jus ou pire, faire
court-circuiter tout le système en créant une réaction en cascade pouvant leur
coûter très cher. Les chances que cela arrive étaient très basses, mais il était
d'avis d'éviter ce type de risque maintenant que leur objectif était peut-être
derrière cette porte.
- Et si tu creusais un chemin vers l'intérieur ça te prendrait combien de
temps ? - demanda Castillyone qui se retrouva à proximité. La spécialiste était
fatiguée par l'inactivité et cherchait à bouger pour ne pas perdre la
tête.
- Euh... Quelques heures, deux peut-être. .
- Deux heures ? Tu plaisantes ? - protesta la
spécialiste.
- Je dois éviter les câbles et les circuits - expliqua Cid - Je ne peux
pas y aller franco sinon on risque... euh, quelque chose ?
J'imagine.
- "Hihihihi poltron ! Allez, on casse tout, et on bouffe tout. Allez
!"
- "Tssk, j'étais bien avant que tu ne te pointes. Tu ne veux pas
retourner d'où tu viens et la fermer ?"
- "Hihihisss. Profite bien, bientôt ce sera à nouveau mon tour ! ET cette
fois, je ne lâcherais pas ! Hihihi"
- "..."
Cid se concentra sur sa tâche, cherchant le moindre fil qui pouvait
dépasser, pourtant il était pris d'un étrange malaise. Quelque chose venait sans
arrêt le déranger dans sa vision périphérique droite, mais à chaque fois qu'il
se retournait : rien. Il voyait Dalanda expliquer à Jess à quel point cet
alliage était sublime. Le géant se gratta la tête et se retourna pour voir si
Castillyone avait remarqué quelque chose elle aussi, et la posture de la
spécialiste lui laissait à penser que ses yeux lui jouaient aussi des
tours.
Cid cligna à plusieurs reprises des yeux et se massa le cou avant de
continuer sa besogne, et au bout de quelques secondes à peine, dès l'instant où
sa vision périphérique capta le moindre indice d'information, il tourna la tête
si vite sur sa droite qu'il en fit craquer son cou. Et il put constater avec
grand étonnement que la paroi métallique n'était plus plate, mais qu'un petit
œil de la même taille que celui d'un enfant était
ouvert.
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs. Je suis en retard, je n'ai pas corrigé, désolé. Je vous souhaite
tout le meilleur du monde.
Texte time !
Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à
laisser un commentaire ou à m'écrire ici :
unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à lundi !!!
Portez-vous bien !!!!
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